Le lycéen a agi pour "mettre un terme aux mauvaises relations" qu'il entretenait avec un certain nombre de ses camarades, a précisé le procureure de Grasse Fabienne Atzori lors d'un point-presse.
"Il semblait animé à l'égard d'un certain nombre de victimes, dont le chiffre reste à préciser, entre 8, 13 et 14, d'un ressentiment tel qu'il souhaitait s'en prendre à leurs jours", a-t-elle ajouté.
Quatre lycéens et le proviseur du lycée Tocqueville ont été blessés par arme à feu lors de cette attaque, a-t-elle précisé, mais aucun d'entre eux ne faisaient partie des cibles déterminées par le tireur.
En garde à vue, l'adolescent de 16 ans a reconnu être l'auteur de la fusillade, expliquant être arrivé au lycée en franchissant un grillage, avec les armes rangés dans deux sacs et le fusil caché sous un tissu.
Son complice présumé, dont le rôle n'a pas été détaillé, a quant à lui gardé le silence devant les policiers. Le troisième adolescent qui avait été placé en garde à vue, frère jumeau du complice présumé, a été mis hors de cause et libéré.
Jeudi, le tireur avait fini par se rendre sans opposer de résistance. Sur lui, les policiers avaient notamment retrouvé un fusil, des armes de poing et des grenades à plâtre.
Très rapidement la procureure avait exclu jeudi tout lien avec "une entreprise terroriste".
A LIRE AUSSI.
Heurts près d'un lycée de Saint-Denis: les gardes à vue de 54 jeunes prolongées
Mobilisation de lycéens: une proviseure légèrement blessée à Paris
Irak: les informateurs locaux, source précieuse à Mossoul
Turquie: poursuite de la traque de l'auteur de l'attentat d'Istanbul
Coups de fusil en Normandie : les auteurs retrouvés cinq mois plus tard
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.