Cette découverte, publiée cette semaine dans la revue de l'Académie américaine des sciences (PNAS), "modifie radicalement ce que l'on sait de la fluorescence dans l'environnement terrestre".
Elle a permis de trouver de nouveaux composants fluorescents qui peuvent avoir des applications dans la science et les technologies", souligne le chercheur argentin Julian Faivovich.
Cela pose aussi "la question de la communication visuelle des batraciens", souligne l'Argentin, qui a dirigé cette étude dans son laboratoire du Musée des sciences naturelles de Buenos Aires.
"C'était incroyable d'observer cette fluorescence si intense sur ces grenouilles (Hypsiboas Punctatus) en captivité", explique le scientifique en décrivant ce "phénomène photobiologique".
Les chercheurs s'étaient tout d'abord demandés si "cela pouvait être lié à la captivité" avant d'observer le phénomène dans le milieu naturel.
"C'est la première grenouille fluorescente observée par la science", ajoute Carlos Taboada, un autre chercheur.
"La fluorescence dans des organismes naturels est fréquente chez les espèces aquatiques, certains insectes, mais elle n'avait jamais été établie pour des amphibiens", souligne Maria Lagorio, une spécialiste de la fluorescence.
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