Il n'y aura pas de licenciement. Au moins, les syndicats et la direction régionale du groupe La Poste sont d'accord sur ce point. Avec la fermeture de certains bureaux en Seine-Maritime dans le cadre du nouveau contrat de présence territoriale, les postes supprimés seront ceux de personnes non remplacées.
Plus que de fermetures, Didier Rhée, le directeur de la communication de La Poste en Normandie, préfère parler de "requalification". C'est-à-dire que des bureaux traditionnels vont fermer au profit de points relais chez des commerçants, "ce qui permet d'avoir une plus grande amplitude horaire d'ouverture". Selon Didier Rhée, les employés de ces bureaux seront replacés sur d'autres sites ou orientés vers des formations pour les nouveaux métiers du groupe.
Des élus inquiets
Une politique qui inquiète les élus du département, comme Sophie Hervé (Front de Gauche) qui craint de voir ce service public disparaître. Les syndicats du groupe sont également inquiets pour leur avenir. "On ne sait pas trop où l'on va et le personnel est assez stressé, confie un membre de la CFTC Postes et télécoms. Les conditions de travail sont en baisse car il y en a plus à faire."
Lors de leur dernière réunion, les responsables du G5 normand ont adressé une lettre à Philippe Wahl, président directeur général du groupe La Poste, pour "la défense et le maintien du service public postal".
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Seuls ceux qui ont ouvert un compte à la poste ont le droit de râler.
N'est-ce pas Mmes et Mrs les élus ?