L'Union départementale CGT de l'Orne, et la CGT cheminots en appellent aux élus, aux usagers, et à la population de l'Orne et de la Manche, pour en finir avec les retards des trains sur la ligne ferroviaire Paris/Granville, entre le sud de la Normandie et la Capitale. Ils souhaitent en faire un axe de développement économique pour la région.
Moins de TER
Le syndicat dénonce les retards dus aux feuilles mortes sur les voies à l'automne. Feuilles qui s'accumulent depuis que moins de trains circulent sur cette ligne. Une réduction du nombre des TER pour, explique-t-il: en mettre davantage entre Caen et Rouen.
Moins de personnel
Alors qu'une vingtaine d'emplois a déjà été supprimée ces dernières années sur cette ligne, la CGT dénonce aussi la fermeture des guichets et de nouvelles réductions du personnel cheminot, avec explique le syndicat: un abaissement du niveau de sécurité. Impossible d'en parler, désormais, explique le syndicat, puisque la région Normandie ne réunit plus les Comités de ligne.
Un appel à la population et aux élus
Le syndicat en appelle aux maires, conseillers départementaux, régionaux, aux députés… Une pétition vient d'être lancée, à signer en ligne ou sur les marchés.
Exemple à la gare d'Argentan
Avec Michel Lefort, délégué CGT des cheminots: exemple à la gare d'Argentan, dans l'Orne, où la CGT annonce qu'un tiers du personnel va être supprimé:
Michel Lefort
Pour assurer la pérennité de Paris/Granville, la CGT en réclame l'électrification, avec des trains qui circuleraient à 160km/h et mettraient Granville à 2h45 de Paris.
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