Réuni mercredi après avoir pris quinze jours de réflexion supplémentaires pour examiner notamment l'opportunité de s'entendre avec Emmanuel Macron (En Marche!), le PRG assure dans un communiqué que sa présidente, Sylvia Pinel, "respectera l'engagement contracté au moment de sa candidature" à la primaire socialiste élargie, remportée le 29 janvier par M. Hamon.
Concernant l'élection présidentielle, "le PRG réaffirme son positionnement au centre-gauche et son attachement à une gauche de gouvernement", ajoute le parti, se disant déterminé à "lutter contre la menace que représenterait l'élection du Front national".
"Le comité directeur du PRG valide les termes d'un accord pour les élections législatives avec le PS", a aussi indiqué le plus vieux parti de France, miné par des divisions entre ceux qui souhaitaient respecter la parole donnée au moment de s'engager dans la primaire et ceux qui auraient préféré rejoindre la campagne de M. Macron.
De nombreux parlementaires radicaux, comme le député Alain Tourret, ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient M. Macron.
Mme Pinel, qui avait enregistré 2,02% des voix à la primaire, avait présenté un peu plus tôt en comité directeur une lettre d'engagement programmatique de M. Hamon.
Dans cette lettre, dont l'AFP a obtenu copie, le candidat répond à ses exigences, entre autres sur une nouvelle gouvernance économique de la zone euro, sur la volonté d'avancer rapidement pour une harmonisation européenne de l'impôt des sociétés, sur une aide spécifique pour encourager les TPE à remplir leurs objectifs sociaux et environnementaux. Une réflexion sur la cogestion dans les entreprises, la poursuite de la recherche sur le nucléaire civil et militaire ou le remplacement de l'Observatoire de la laïcité par une délégation interministérielle sont aussi cités.
Selon une source proche du PRG, Mme Pinel, considérant avoir obtenu des "inflexions" de la part de M. Hamon, était favorable à une validation de cet accord et "donc au respect de la parole donnée" lors de la primaire.
Une autre source a précisé à l'AFP que Mme Pinel avait également pris contact ces dernières semaines avec M. Macron, et que des discussions avaient eu lieu, qui n'ont pas abouti. "C'était le sens du report du choix pour la présidentielle" du PRG il y a quinze jours, a-t-on expliqué.
A LIRE AUSSI.
Rassembler la gauche et les siens: la délicate mission de Benoît Hamon
Six hommes, une femme: sept profils pour la primaire du PS
Primaire PS: premier débat télévisé pour départager les candidats
Les cartes rebattues dans une gauche disparate avec 10 candidats
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.