À Saint-Étienne du Rouvray (Seine-Maritime) le 15 janvier 2017, la Police est appelée par une femme. Elle reçoit les policiers à son domicile et explique que son mari l'a agressée une fois de plus. À leur arrivée, il dort sur le canapé, manifestement ivre.
Au commissariat, le résultat de l'éthylomètre est plus que positif, bien que l'homme ait fait des démarches pour arriver à se sevrer. N'ayant aucune condamnation à son casier judiciaire, on le connaît néanmoins pour les violences récurrentes qu'il fait subir à son épouse. La police était déjà intervenue au domicile du couple, prévenue par les enfants pour les mêmes faits.
Elle retire sa plainte
Entendue, son épouse déclare :"J'ai refusé ses avances, il m'a frappé". Un examen clinique constatera des lésions au cuir chevelu, de multiples griffures et des blessures au front, occasionnant deux jours d'interruption temporaire de travail. Elle a peur de lui et de son alcoolisation permanente, ses enfants confirment. "J'étais sous alcool, je ne me souviens de rien" dit-il à la barre. Son épouse a pourtant retiré la plainte qu'elle avait portée lors des faits, et souhaite que son mari revienne à la maison.
Pour le Ministère public, "les violences sont trop fréquentes et caractérisées". La défense du prévenu affirme qu' "il a fait des efforts pour réintégrer une vie de famille harmonieuse".
Le Tribunal le condamne à huit mois de prison avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans.
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