Benoît Hamon "n'en a pas besoin", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur CNews, interrogé sur un article de l'hebdomadaire Paris Match selon lequel Manuel Valls, battu par Benoît Hamon au second tour de la primaire socialiste élargie, n'apportera pas son parrainage au vainqueur.
"Je crois que Manuel Valls a été très clair, il a salué le soir de l'élection Benoît Hamon, il lui a souhaité bonne chance publiquement et il a dit qu'il serait en retrait. On ne comprendrait pas qu'il soit à côté de lui vu ce qu'ils se sont dits lors de la campagne", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis.
"Benoît Hamon est qualifié à un niveau élevé, ce qui montre que les socialistes se sont mobilisés pour qu'il soit candidat à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté, rappelant que le candidat socialiste a largement dépassé le seuil des 500 signatures d'élus nécessaire pour se présenter à l'élection présidentielle.
"Donc le problème n'est pas à une signature près", a-t-il assuré.
Lundi, Manuel Valls avait démenti une information du quotidien Le Parisien assurant qu'il s'apprête à appeler à voter pour le candidat du mouvement En Marche! Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.
"Il faut respecter les règles" selon lesquelles les candidats à la primaire se sont engagés à soutenir le vainqueur, a rappelé Jean-Christophe Cambadélis.
"J'ai dit qu'il aurait des sanctions pour ceux qui parraineraient Emmanuel Macron, ils ont tous reçu une lettre de ma part leur disant qu'ils ne pouvaient plus représenter le Parti socialiste. Ils ne sont pas PS dans l'élection", a affirmé le Premier secrétaire, alors que l'ex-ministre de l'Economie a déjà enregistré des soutiens venus des rangs socialistes.
"Le PS a un candidat, il faut le défendre, on peut avoir des désaccords, j'en ai, mais il faut soutenir ce candidat", a-t-il ajouté.
Une réunion des proches de Manuel Valls, divisés par la question d'un possible ralliement à Emmanuel Macron, doit avoir lieu mardi en fin de journée à huis clos à l'Assemblée, avec entre 200 à 300 personnes attendues.
A LIRE AUSSI.
Primaire: le PS mise sur la participation, mais moins de bureaux
Primaire: pourquoi le scrutin est vital pour le PS
Rassembler la gauche et les siens: la délicate mission de Benoît Hamon
L'accord Hamon-Jadot conclu et approuvé, au grand dam de membres du PS
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.