Une septuagénaire originaire d'Avranches (Manche) était entendue lundi 13 mars 2017 devant la Cour d'appel de Caen (Calvados). En avril 2013, elle avait mis en vente plus de 1 000 pièces sur les 3 000 de la collection d'animaux empaillés de son mari décédé, au prestigieux hôtel Drouot à Paris. Valeur estimée du catalogue : près d'un million et demi d'euros. Elle avait alors reçu la visite de l'Office national de la chasse et de la gendarmerie qui avaient perquisitionné son domicile.
Une collection légale
À la suite de cette perquisition, la Manchoise avait été placée en garde à vue pour s'expliquer sur l'origine des pièces de la collection. Une collection qui aurait été constituée avant 1970, soit en aval de l'entrée en vigueur de la Convention de Washington qui protège les animaux sauvages. Problème: l'explication n'avait pas convaincu les enquêteurs de l'époque pour certaines pièces de la collection.
Condamné en première instance
Jugée devant le tribunal correctionnel de Coutances (Manche) au début du mois de décembre 2015, elle avait été condamnée à 10 000 € d'amende. Cette fois, l'avocat général a requis la confiscation de certains spécimens de la collection. Le jugement a été mis en délibéré.
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