La Maison pour tous de Bois-Guillaume (Seine-Maritime) recevait mercredi 8 mars 2017 Yannick Roudaut, auteur et conférencier international, pour une conférence-débat.
Après avoir travaillé dans la presse et le monde de la finance, l'auteur prend conscience du besoin urgent de laisser un monde soutenable aux générations futures. Économie, philosophie, écologie… Selon Yannick Roudaut, il ne faut pas s'enfermer dans une seule discipline pour comprendre le monde et ses enjeux.
Réparer le monde que l'on épuise
Pour l'orateur, la société de consommation, l'objet jetable et l'obsolescence programmée nous poussent à vivre comme si nos ressources étaient infinies. Pourtant ces dernières s'épuisent plus vite que l'on ne le croit: dans 31 ans les ressources de cuivres seront épuisées, depuis le 8 août 2016 la terre vit à crédit…
Il explique que le système économique montre ses premiers signes de faiblesses: "Nous sommes dans une période de l'histoire où nous devons aller vers la frugalité", explique Yannick Roudaut. Selon le conférencier, pour assurer l'avenir de nos enfants, il faut changer ce monde et notre façon de vivre.
Et maintenant, que doit-on faire?
Nous entrons à ses yeux dans une période de transition: après la révolution industrielle ou numérique, celle à venir sera une révolution existentielle: une "Renai-Sens". Ce mouvement est déjà en marche: "les bâtisseurs" comme les nomme Yannick Roudaut s'attellent déjà à changer le monde. Qu'ils soient entrepreneurs, ingénieurs, agriculteurs ou simple consommateurs, chacun cherche, à son échelle, à assurer un futur agréable.
"C'est toujours une minorité qui change le monde" affirme l'auteur. La permaculture, les entreprises locales et éthiques, la location d'outils, sont autant d'alternatives qui prouvent que l'avenir de la planète n'est pas gravé dans le marbre. Il ne propose pas de solutions préfabriquées et invite chacun à trouver à son niveau, ses propres solutions.
A LIRE AUSSI.
Les ressources mondiales en eau pourraient se raréfier d'ici 2050
Sous les serres, les fruits de la tech, de la nature et de la finance
13-novembre: des appels à la tolérance percent malgré la peine
À Nice, la bataille de fleurs lance le Carnaval, mais le coeur n'y est pas
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.