Raymond Bloyet a commencé une grève de la faim lundi 6 mars 2017. Salarié de la coopérative Agrial, sur le site de Beaumais (Calvados) depuis 30 ans, il se dit aujourd'hui victime de l'amiante sur son lieu de travail. À travers cette grève, il demande que ses problèmes de santé soient reconnus comme maladie professionnelle.
Positif à l'amiante
"J'ai des nodules sur les poumons, je dois passer des scanners tous les six mois", explique-t-il. Entre 1987 et 2011, Raymond Bloyet a gratté avec des spatules et sans protection des parois de séchoirs amiantés. "Je me suis toujours méfié des matériaux, j'ai demandé plusieurs fois si c'était sans risque". En 2011, il demande une analyse des matériaux avec lesquels il travaille. "C'était positif à l'amiante".
Délai d'exposition nécessaire
Raymond Bloyet demande aujourd'hui que sa société reconnaisse le délai d'exposition de cinq ans à l'amiante. Délai nécessaire pour que la maladie professionnelle soit actée. Pour l'instant Agrial ne reconnaît que 25 mois, selon Raymond Bloyet. L'homme de 58 ans a rendez-vous vendredi 10 mars avec la MSA (sécurité sociale agricole) pour faire entendre sa voix. Sa grève de la faim durera au moins jusque-là.
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