L'ambiance risque d'être électrique en Catalogne, à en croire l'appel lancé par l'entraîneur blaugrana Luis Enrique: "Le Camp Nou doit être une cocotte-minute. Nous n'avons pas besoin de calme, nous avons besoin d'un Camp Nou plein à craquer, en alerte, surexcité".
Les Parisiens vont-ils avoir suffisamment de caractère pour résister à la pression du public et aux assauts de Lionel Messi et des siens? "On est prêt à souffrir par moment, car c'est une équipe qui t'oblige à souffrir, mais on est capable de les mettre en difficulté. Il faut être concentré sur notre jeu", souligne le milieu de terrain Blaise Matuidi.
Dans l'histoire de la Ligue des champions, aucune équipe n'a jamais remonté un tel écart. Sauf que Barcelone n'est pas n'importe quel club, avec sa triplette offensive MSN, Messi-Suarez-Neymar, et entretient volontiers ce mythe d'une remuntada, une remontée complètement inespérée compte tenu du scénario à l'aller.
Signal envoyé à l'Europe
Il va tout de même falloir gagner par cinq buts d'écart ou l'emporter 4-0 puis aller jusqu'aux tirs au but. Autant dire que la tâche s'annonce difficile, même si les supporters se sont enflammés samedi lors de la victoire contre le Celta Vigo, 5-0, le score qu'il faudrait justement pour éliminer Paris.
Le PSG n'a toutefois pas grand chose à voir avec le 10e du championnat d'Espagne. Les Parisiens sont progressivement montés en puissance, depuis la trêve hivernale notamment et l'arrivée de la recrue allemande Julian Draxler, qui a parfaitement réussi ses débuts.
Ils l'ont une nouvelle fois montré lors du clasico à Marseille, avec une victoire autoritaire 5-1. Et surtout, il y a ce score contre le Barça à l'aller, 4-0 au Parc des Princes, une déroute pour les Catalans et un vrai signal envoyé à l'Europe du foot.
Unai Emery, recruté cet été pour permettre au club de passer un cap, est ainsi tout proche de remporter un premier pari: éliminer un grand d'Europe, le Barça de Léo Messi, le club qui avait sorti les Parisiens en quarts de finale de la compétition en 2013 et 2015.
'Garder notre personnalité'
L'entraîneur a pour lui de parfaitement connaître le Barça et le championnat d'Espagne, où il a notamment officié au FC Séville, pendant trois saisons et demie, avec à la clé trois titres en Europa League, la petite coupe d'Europe.
"Ce qui peut marquer la différence c'est l'ambiance. Ce sera le public du Barça. Mais ce n'est qu'un terrain de jeu. Il faut que nous soyons capables de garder notre personnalité et notre idée de jeu", a insisté le technicien en conférence de presse.
Emery devra néanmoins se passer de l'expérimenté milieu de terrain italien, Thiago Motta, 34 ans, insuffisamment remis d'une blessure à un mollet. Une incertitude pèse aussi sur l'Argentin Angel Di Maria, qui a raté les deux précédents matches de Paris à cause d'ennuis musculaires.
Du côté du Barça, on est déjà en train de réfléchir à l'avenir. Luis Enrique a annoncé le 1er mars qu'il quittait le club en fin de saison. Depuis, les spéculations vont bon train sur le nom de son successeur.
Entretemps, il y a ce 8e de finale retour de Ligue des champions à disputer. Luis Enrique espère sans doute que l'annonce de son départ électrisera encore davantage un match qui sera malgré tout difficile à négocier.
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