Boualem Nassi ne s'est pas présenté à l'audience du mercredi 1er mars 2017 au tribunal de grande instance de Caen (Calvados) où il devait répondre de violences conjugales sur son ex-compagne. Déjà condamné pour les mêmes faits en 2013, il l'avait également été par le passé pour avoir frappé sa précédente conjointe. Son casier judiciaire comporte également des délits de conduite alcoolisée, d'outrage, d'usage de stupéfiants et de violences sur personne vulnérable.
Tentative de vie commune
Malgré des propos irrespectueux et des gifles fréquentes, la victime tente une vie commune. En 2013, elle donne naissance à un petit garçon, ce qui rend l'homme plus violent encore: coups de poing, de pied, de tête... il va même jusqu'à proposer sa femme à ses copains... L'enfant n'est pas reconnu car il a été conçu sans son accord, mais il admet en être le père. Alors, sa compagne le quitte.
Injures et coups
Lundi 25 juillet 2016, elle lui confie l'enfant car elle a rendez-vous chez le médecin. A son retour, elle constate que l'homme a passé tout le temps à s'alcooliser et à fumer des joints avec ses amis. Au moment, où elle veut récupérer son fils, Boualem Nassi lui crache au visage en la traitant de "chienne". A terre, il lui tire les cheveux et la frappe. Une tentative de strangulation (corroborée par des témoins) lui vaudra des douleurs cervicales et cinq jours d'incapacité totale de travail (s'y ajoutent contusions multiples, lèvre fendue et traumatisme psychologique.)
Il ne reconnaît pas les violences
Lors de l'enquête, le prévenu affirme avoir été griffé dans le cou. "Le petit est tombé et je l'ai ramassé. Je reconnais les insultes mais je nie toute violence." Pour sa part la victime avoue, qu'agressée, elle l'a traité de "refoulé": "Il ne supporte pas les femmes".
Le ministère public requiert trois mois de prison ferme. "C'est le même topo qu'avec la compagne antérieure. Il veut les femmes sous sous emprise. N'arrivant pas à les dominer par la parole il le fait par les coups. La violence est son mode de vie."
Témoignages exagérés
Pour l'avocat de la défense la description de la situation par la victime n'est pas acceptable: "Les témoignages quant à la tentative de strangulation prêtent à caution. Tout cela est très exagéré!"
Néanmoins Boualem Nassi écope de trois mois de prison ferme assortis de 900€ de préjudice corporel et de 900€ de préjudice moral ainsi que de 600€ de frais d'avocat.
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