"Afin qu'aucune action malveillante ne puisse venir entacher la campagne et le vote, le Président de la République a demandé une mobilisation de tous les moyens nécessaires de l'Etat", a déclaré l'Elysée alors que la diplomatie française a multiplié ces dernières semaines les avertissements, pointant les "ingérences" russes.
Le Conseil de défense "a pris acte des mesures de protection supplémentaires prises sur les systèmes informatiques impliqués dans les opérations électorales", a poursuivi l'Elysée alors que le chef de l'Etat avait réclamé à la mi-février des "mesures spécifiques de protection et de vigilance".
"Face au risque cybernétique, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information pourra être sollicitée par la Commission nationale de contrôle de l'élection présidentielle et le Conseil constitutionnel, garant de l'élection", a ajouté la présidence.
"A compter du 21 mars 2017, la posture Vigipirate comprendra toutes les mesures nécessaires à la sécurisation des rassemblements publics liés à la campagne et au scrutin", toujours selon l'Elysée.
Le Kremlin, déjà soupçonné d'avoir perturbé l'élection américaine, a également démenti ces dernières semaines des accusations d'ingérence dans la campagne d'Emmanuel Macron.
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