David Leyraud, responsable régional adjoint de l'Alliance police nationale pour l'Occitanie évoque "plus de 150 policiers" en arrêt maladie. Bruno Bartocetti, responsable sud de la France pour SGP Police-FO parle d'"environ 150". C'est le triple du chiffre annoncé mercredi dernier.
Parti du commissariat de Sète-Frontignan (Hérault) il y a une semaine, le mouvement de protestation touche également aujourd'hui trois autres villes de l'Hérault (Agde, Béziers et Montpellier) et Perpignan (Pyrénées-Orientales), selon les mêmes sources.
Il a un impact important sur le terrain car il affecte essentiellement des fonctionnaires de Police secours répondant au 17 et certains membres de la Brigade anticriminalité (BAC). Il y a trois semaines, quelque 150 policiers héraultais avaient saisi médecine du travail et psychologues, a également indiqué Bruno Bartocetti.
Ces policiers protestent contre le rejet par la direction centrale de la police nationale d'un aménagement d'horaires qui leur aurait permis d'avoir un week-end sur deux complètement libre contre un sur six actuellement. Ce projet préconisait un allongement des heures quotidiennes de travail.
Le préfet de l'Hérault Pierre Pouëssel a reçu lundi des représentants syndicaux des policiers, a-t-on appris auprès de la préfecture, qui n'a pas souhaité chiffrer le nombre de policiers participant à ce mouvement de protestation dans le département.
"Le préfet est tout à fait favorable à la mise en place de cette mesure", a indiqué à l'AFP la préfecture héraultaise à propos des rythmes de travail permettant aux policiers d'avoir un week-end sur deux. "Mais, pour le moment, on se heurte à des problèmes d'effectifs. Sans effectifs supplémentaires, ce n'est pas possible", a-t-on ajouté. Le préfet s'est engagé à réévaluer la situation en fonction des nouvelles affectations qui seront connues en juin et qui seront effectives en septembre, a-t-on précisé.
"Nous restons très dubitatifs quant aux annonces faites par Monsieur le préfet", a réagi Bruno Bartocetti. "Nous regrettons que le service public soit mis à mal en ce moment, mais ce n'est pas de la responsabilité des policiers mais bien des représentants de l'administration."
A LIRE AUSSI.
Violences policières: heurts lors d'une manifestation à Paris
"Jungle": les mineurs à leur tour conduits loin de Calais
"Jungle": les mineurs à leur tour conduits loin de Calais
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.