C'est pour quatre délits qu'un jeune homme a comparu jeudi 23 février 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) : tentative de vols avec effraction, conduite sans permis et sans assurance et mise en danger de la vie d'autrui, ceci en juillet 2014.
Cambriolage avorté et voiture incendiée
C'est à plus de 4h du matin, conduisant une voiture sans assurance et sans permis, que deux copains arrivent à Clécy, où un commerce à cambrioler a été repéré. Organisés, ils sortent du coffre marteau et pied de biche. Mais ils font tant de bruit en fracturant la porte et en fouillant les lieux qu'un voisin arrive à la rescousse. Prenant vivement la fuite, ils perdent le contrôle du véhicule à hauteur de Cossesseville. Alors ils en vident le coffre et décident de l'incendier après en avoir enlevé les plaques d'immatriculation. Cerise sur le gâteau, ils appellent la gendarmerie pour déclarer qu'on leur a volé la voiture.
Séjours en maison d'arrêt et en psychiatrie
Le parcours judiciaire du prévenu débute par le tribunal pour enfants et se poursuit dans la cour des grands car en tout neuf mentions y figurent : vols, usage de stupéfiants, conduite alcoolisée, violences, violences aggravées en réunion, dégradation de biens appartenant à autrui... En septembre dernier, il a été jugé en comparution immédiate et placé sous mandat de dépôt.
De plus il a été hospitalisé plusieurs mois en psychiatrie, souffrant de bipolarité et d'addiction au cannabis. L'expertise psychiatrique le décrit comme ayant une personnalité psychopathique ne supportant pas les frustrations mais le considère toutefois responsable.
Confusion des peines
Le prévenu est sorti de prison en janvier dernier et dit avoir changé et avoir coupé les ponts avec ses anciennes fréquentations. Le procureur considère qu'une peine de prison ferme serait justifiée. "Mais les faits datent de 2014 et au vu de son comportement actuel, le message semble être passé et il ne faut pas en rajouter." La cour le condamne à 2 mois de prison ferme en assortissant cependant sa décision avec la confusion des peines de septembre 2016. En conséquence le prévenu ne sera pas incarcéré.
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