A 17.000 kilomètres de Paris et du Parc des Princes où s'est déroulé ce 8e de finale aller de Ligue des champions, la presse australienne n'est pas en reste. A Sydney, le Daily Telegraph titre sur les "quatre buts de l'horreur" pour le Barça.
Les médias du vieux continent s'enflamment évidemment aussi, bien au delà des parutions françaises et espagnoles. En Italie, la Gazzetta dello Sport fait un appel de Une avec "Il n'y a plus de Barça. Leçon du PSG: 4-0". Corriere dello Sport parle de son côté de "Folie à Paris".
En Allemagne, Bild fait la même accroche qu'El Mundo en Espagne: "Barcelone meurt à Paris". Sueddeutsche Zeitung, basé à Munich, choisit le ton chirurgical: "le PSG dissèque Barcelone". Au Brésil, O Dia oublie toute nuance: "Massacre à Paris". L'Equipe, quotidien de référence sportif français, vibre d'un "Prodigieux" en Une.
Et qui sont les artisans du succès ? L'entraîneur du PSG, l'Espagnol Unai Emery, est consacré dans la presse italienne. "Chef d'oeuvre tactique d'Emery" félicite ainsi la Gazzetta, qui accorde d'ailleurs au coach la meilleure note du match, 9 sur 10. Même note dans les pages du Corriere dello Sport pour le technicien basque avec ce commentaire "Leçon de Emery à Luis Enrique", son homologue du Barça.
"L'Ange vengeur"
En Angleterre, The Times revient aussi sur le mérite d'Unai Emery: "il a été engagé comme manager du PSG cet été pour faire progresser le club sur la scène européenne -- après avoir gagné trois fois l'Europa League avec Séville -- et ses plans tactiques ont fonctionné".
Et chez les joueurs, qui se démarque ? La Gazzetta met en avant l'Italien du PSG Marco Verratti, "en chaire", une métaphore religieuse symbolisant la position surélevée du prêtre pour faire comprendre que la messe était dite avec lui.
En Allemagne, Die Welt se réjouit de "la nuit rêvée de Julian Draxler", champion du monde allemand venu renforcer l'escouade parisienne cet hiver en provenance de Wolfsburg.
Mais évidemment, le grand homme de la soirée reste Angel Di Maria, qui a fait oublier l'autre Argentin Lionel Messi avec un doublé pour le PSG, le soir de son anniversaire.
La presse anglaise s'est régalée avec des jeux de mots sur le prénom de Di Maria: "L'Ange du jugement dernier" (The Sun), "Di Maria, tout sauf un ange pour le Barça" (Daily Mirror) ou encore "L'Ange vengeur" (Daily Mail).
"Messi jamais aussi éteint"
En Argentine, Di Maria est évidemment fêté. Pour Clarin: "Angel Di Maria a brisé Barcelone et l'a laissé au bord de l'abîme, le jour de son anniversaire". Olé décrit "Un match parfait, le jour de son anniversaire: Di Maria éclipse les cracks de Barcelone avec un doublé".
Même au Brésil, grand rival de l'Argentine en football, Globoesporte.com met en avant une "Promenade de santé" où "le PSG écrase le Barça avec un show de Di Maria".
Et sur le banc des accusés, on trouve qui alors ? Lionel Messi, évidemment, dont tout le monde attendait beaucoup plus. La Gazetta n'est pas tendre pour le quintuple Ballon d'Or qui "n'avait jamais été aussi éteint. La fin de cycle est proche".
Gary Lineker, ancien attaquant international anglais devenu un consultant télé réputé, s'est aussi lâché sur Twitter: "Autant le PSG a été brillant, autant je n'ai jamais vu le Barça jouer aussi misérablement. Et je n'ai jamais vu Messi jouer aussi mal. Jamais."
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