Quels sont vos objectifs à court terme pour le club?
"Cette saison, notre ambition est de finir si possible en tête de la poule. Pour le moment nous sommes numéro 2 derrière Oloron, qui mérite beaucoup. Après, notre objectif est d'aller en Pro D2, ça c'est une certitude. Mais il faut le faire dans un laps de temps raisonnable car si c'est pour monter en Pro D2 pour être le dernier et redescendre, ça n'est pas intéressant. L'accession n'est pas une fin en soi, derrière il y a plein de belles choses à réaliser, mais monter dans les deux ans serait l'idéal."
Vous êtes confiant sur le fait que Richard Hill reste au club?
"Si j'avais eu un doute que Richard ne nous accompagne pas, franchement, je ne serais même pas venu à la présidence du club. Pour moi, aujourd'hui ça fonctionne parce qu'on a une bonne équipe et un bon entraîneur qui sont en osmose. Sa réponse définitive est imminente, ce sera pour cette semaine ou la suivante. Mais je suis confiant. Il pourrait aller où il veut, mais s'il reste, c'est une histoire de coeur avant tout."
Quelles sont vos perspectives de développement du stade Mermoz?
"Aujourd'hui, le Stade Rouennais vit du soutien des collectivités territoriales et de l'ensemble des quelque 300 partenaires. On pourrait augmenter les recettes en remplissant les gradins mais pour le moment nous sommes limités en places. La Métropole a demandé des études pour d'éventuelles rénovations, qui devraient être rendues rapidement. Il faut que le stade soit homologué pour que l'on puisse progresser. Ce sont ces études qui détermineront les budgets et les décisions qui pourraient être prises."
Quel genre de président voulez-vous être sur le plan sportif?
"C'est comme dans une entreprise. Je suis le président, et Richard Hill c'est le directeur général. J'évite d'interférer entre lui et ses joueurs mais par contre il faut que lui et moi nous soyons toujours en contact étroit. Moi, j'ai besoin de comprendre les choses, je ne peux pas être purement passif. J'ai besoin de comprendre qu'elle est sa stratégie et pourquoi il prend telle ou telle décision."
Depuis l'annonce de votre arrivée, l'équipe alterne le bon et le moins bon. Votre venue a-t-elle chamboulé le vestiaire?
"Je pense qu'avant l'assemblée générale (qui a validé sa nomination, le 2 février, NDLR) ça a impacté les joueurs, ça c'est sûr! Après, la semaine dernière à Tyrosse et ce match dans le vent… Les joueurs me disaient justement tout à l'heure qu'ils n'avaient jamais vu ça. Ce que je leur ai dit concernant ce match, c'est que je veux bien que l'on perde du moment qu'on a fait le maximum. Mais s'ils me disent qu'ils n'ont pas tout donné, là je ne serais pas content. Mais sur ce match ce n'est pas le cas."
Comment vous placez-vous par rapport à la formation des jeunes?
"Ma vision n'est pas d'aller à la facilité et de faire venir des joueurs étrangers. Mon ambition est de faire naître un vrai sentiment de rugby dans la région, notamment si on a une belle équipe qui donne envie aux jeunes de faire du rugby. Je ne veux pas que l'on reste juste Rouennais, il y a de bons joueurs partout en Normandie. Gabin Villière est un bon exemple, c'est un produit 100 % Normand! Il faut donc développer l'école de rugby et la formation. Il y a déjà tout ça mais je pense qu'il faut y accorder encore plus d'attention et de moyens."
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