Vendredi 10 février 2017, une mère de famille comparaissait à la barre du tribunal de Rouen (Seine-Maritime). Cette dernière était poursuivie pour n'avoir pas dénoncé les violences qu'infligeait son compagnon à ses enfants, au domicile de l'accusée, à Petit-Couronne (Seine-Maritime). Des faits qui auront duré du 30 novembre 2014 au 16 juillet 2016.
La passivité de la prévenue en cause
L'individu, qui n'est pas le père des enfants maltraités, n'en est pas à son coup d'essai. Il s'est déjà fait remarquer pour des faits similaires envers ses propres enfants. Mais la mère de famille ne dénonce pas les faits.
À la barre, elle déclare : "J'ai toujours élevé mes enfants seule, je n'ai rien pu faire." Le Ministère public constate "qu'aucune circonstance atténuante ne peut expliquer la passivité de la prévenue". Sa défense essaie de relativiser : "Ma cliente était dans l'incapacité d'agir et de réagir".
Le Tribunal la condamne à dix mois de prison entièrement assortis du sursis et au paiement d'une indemnité de 1 000 euros par enfant au Conseil départemental de Seine-Maritime.
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