Inférieure d'un mois à ce que l'organisme norvégien de lutte contre le dopage avait requis, cette suspension laisserait à Johaug, sept fois championne du monde dont trois fois l'hiver dernier (skiathlon 2x7,5 km, 30 km classique et relais 4x5 km), la possibilité de participer aux JO d'hiver de Pyeongchang en février 2018.
L'athlète de 28 ans était, à titre conservatoire, privée de compétition depuis le 18 octobre après avoir été testée positive au clostébol, un stéroïde anabolisant interdit par l'Agence mondiale antidopage (AMA), lors d'un contrôle inopiné le 16 septembre.
Johaug dit avoir absorbé cette substance via une crème pour les lèvres, le Trofodermin, utilisée pour traiter des brûlures subies lors d'un entraînement en altitude en Italie fin août.
Le médecin de l'équipe nationale de ski, Fredrik Bendiksen, qui assure n'avoir pas remarqué que cette crème contenait du clostébol, a endossé l'entière responsabilité et annoncé sa démission.
Si la sanction prononcée vendredi est définitive, Johaug pourra reprendre la compétition en novembre prochain. La fondeuse, l'organisme norvégien de lutte antidopage, l'Agence mondiale antidopage, le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de ski (FIS) ont la possibilité de faire appel.
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