"Les enquêteurs pensent qu'un passage à l'acte était prévu, mais on ne sait pas où et comment", a précisé une source proche du dossier. "La volonté de passer à l'acte et de confectionner plusieurs engins explosifs semble matérialisée", a précisé une source policière, se félicitant d'un "projet d'attentat déjoué".
"Les quatre suspects, âgés de 16, 20, 26 et 33 ans, ont été arrêtés après qu'ils aient acheté de l'acétone", pouvant servir à la confection d'un engin explosif, a expliqué une source policière.
Parmi eux, une jeune fille de 16 ans avait été repérée sur les réseaux sociaux, après avoir exprimé la volonté de partir en zone syro-irakienne ou sinon de frapper la France. "L'un de ses mentors était un des objectifs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)", a ajouté cette source policière.
Lors des perquisitions, du TATP - un explosif artisanal puissant mais très instable, prisé des jihadistes - ainsi que de l'acétone, de l'eau oxygénée, des seringues et des gants de protection, a précisé une source judiciaire.
La France, placée sous le régime d'état d'urgence depuis les attentats jihadistes de 2015 et 2016, fait toujours face à une menace terroriste "très élevée". Vendredi dernier, un Egyptien de 29 ans avait attaqué, une machette dans chaque main, des militaires au carrousel du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar".
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