Laurence Rossignol, a fait le déplacement jusqu'à Grand-Quevilly (Seine-Maritime), ce jeudi 9 février 2017, mais les vraies stars du jour ce sont eux, qui témoignent devant la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits de la femme. Eux, ce sont ces femmes mais aussi ces hommes qui exercent un métier où on ne les attendait pas.
Les préjugés du quotidien
Il y a aussi bien une artisane, qui a fait carrière dans le BTP, qu'un jeune homme animateur en crèche ou la responsable des espaces verts de la ville, un poste rarement occupé par une femme. Tous racontent les préjugés de genre auxquels ils sont confrontés au quotidien. Pas tellement ceux de leurs collègues, mais plutôt venus du monde extérieur.
C'est cette réflexion d'un homme qui reproche "aux femmes de prendre leur boulot", ces parents un peu réticents à l'idée de confier la garde de leur petite fille à un homme ou encore ces chaussures de sécurité qui n'existent pas en taille 36-37.
Un engagement comme employeur et pédagogue
Les plus âgés reconnaissent qu'il y a eu du progrès mais Laurence Rossignol insiste: dans un contexte où les droits des femmes reculent aux États-Unis ou en Russie, "la culture de l'égalité ancrée dans les pratiques ici à Grand-Quevilly" est essentielle.
En signant la Charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale, le maire, Marc Massion, s'engage à agir sur l'égalité en tant qu'employeur - "en permettant de concilier travail, responsabilité et qualité de vie familiale mais aussi en encourageant les hommes à prendre des congés paternité ou parental", précise l'élu - mais aussi en mettant en place toute une pédagogie.
Signature de la charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale par @laurossignol @Min_FEDDF à Grand-Quevilly pic.twitter.com/7zVyBMCOD3
— PréfèteSeineMaritime (@prefet76) 9 février 2017
"En France on a beaucoup de lois, de plans ministériels, interministériels... Mais malgré cette volonté politique forte en matière d'égalité femmes/hommes, les choses n'avancent pas aussi vite que l'on voudrait, reconnaît la ministre. On a encore des résistances, des pesanteurs. Ces pesanteurs se lèvent dans la plus grande proximité au quotidien."
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