"Pour moi en tant que président, quand j'assume mes responsabilité de défendre le pays, et il en va de même pour le gouvernement et pour l'armée, nous ne regardons pas cette question, nous n'y prêtons pas attention", a déclaré M. Assad à des journalistes, qui l'interrogeaient sur l'éventualité que des responsables de crimes contre l'Humanité soient jugés par la CPI basée à La Haye.
"Nous devons défendre notre pays par tous les moyens et (...) nous ne prêtons aucune attention à ce tribunal ou à aucune institution internationale", a martelé le chef de l'Etat dans un entretien accordé à des journalistes belges et publié mardi par l'agence officielle Sana.
Cet interview s'est déroulé avant la publication d'un rapport d'Amnesty International accusant les autorités syriennes d'avoir pendu quelque 13.000 personnes en cinq ans dans une prison près de Damas. D'autres ONG ont accusé à plusieurs reprises le régime de violation des droits de l'Homme, notamment de torture.
"Nous savons tous que les institutions de l'ONU sont biaisées en raison de l'influence américaine, britannique et française, principalement. Elles n'agissent pas pour promouvoir la stabilité dans le monde ou pour chercher la vérité; elle sont politisées pour appliquer le programme de ces pays", a déclaré M. Assad.
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