"La famille Cousin m'a toujours soutenue. C'est presque génétique." Cette petite phrase prononcée par François Fillon à Caen (Calvados) prend aujourd'hui tout son sens pour Évelyne Stirn.
Celle qui fut investie légalement par son parti pour défier Alain Touret dans la circonscription de Vire-Évrecy (suspendu du PRG pour son soutien affiché envers Emmanuel Macron) a été écartée le 17 janvier dernier au profit de... Jean-Yves Cousin. Ce lundi 6 février 2017, elle a décidé de réagir.
Une décision contraire à la loi et au parti
Pour dénoncer son éviction, Évelyne Stirn en appelle à la loi et aux règles de son parti. Premièrement, il est obligatoire pour les partis politiques d'assurer une parité au niveau des candidats présentés. "Les Républicains ont payé 34 millions d'euros d'amende pour ne pas avoir respecté cela. Ce n'est pas seulement illégal, c'est immoral", affirme-elle.
Elle en appelle également à la décision de la Commission nationale des investitures des Républicains, "qui avait décidé à l'unanimité d'investir systématiquement une femme face à un député adverse sortant". En clair, dans un bastion de gauche, les Républicains ont décidé d'envoyer systématiquement une femme, une décision qui visiblement ne concerne pas.
Evelyne Stirn conteste son éviction
Coupable d'avoir misé sur le mauvais cheval?
Évelyne Stirn paye-t-elle son soutien à Nicolas Sarkozy lors des primaires républicaines? Et Jean-Yves Cousin a-t-il au contraire remporté le tiercé en pariant sur François Fillon? Elle n'ira pas jusque-là.
L'épouse d'Olivier Stirn va-elle en rester là? C'est peu probable car elle a promis d'en dire plus au retour des vacances d'hiver.
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