Leur position est claire. Alors que depuis l'Euro 2016 de football en France, des pompiers peuvent demander à l'État d'être équipés de protections anti balistiques, dans le Calvados, les soldats du feu ne souhaitent pas y avoir recours. Les actes terroristes récents ou s'y apparentant en Europe, en décembre dernier ou en ce début d'année 2017, n'y changent rien.
Zone menacée
"Dans les dispositifs inter-services adoptés au printemps 2016, il n'est pas prévu que le sapeur-pompier se retrouve en zone menacée, c'est-à-dire dans une zone où il se trouverait à portée d'un éventuel tir", indique le capitaine Raphaël Le Bras, chef des opérations au sein du Syndicat départemental d'intervention et de secours du Calvados.
Dans ce département, une organisation avec la police et la gendarmerie a été convenue en cas d'attaque terroriste. "Il faut attendre la sécurisation de la zone par les forces de l'ordre, comme ce qu'exprime la doctrine nationale." Raphaël Le Bras assure que dans son service, aucun de ces collègues ne souhaite être équipé de matériel anti-balistique.
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