Caesar Souamy a le rythme dans la peau. Lorsqu'il parle du hip-hop le seul mot qui lui vient à l'esprit est "liberté". Français d'origine congolaise, il a grandi aux États-Unis avant d'arriver à Caen (Calvados). "Le hip-hop était une activité extrascolaire comme les autres. Puis c'est devenu un moyen d'expression". Ce qu'il apprécie particulièrement ? Le langage universel de la danse. "Quand je vais faire une vague (figue de hip-hop avec les bras) tout le monde va comprendre qu'il s'agit d'une vague. La danse réunit plusieurs cultures et tout le monde se comprend".
Démocratiser la culture urbaine
Caesar Souamy veut faire comprendre que la danse urbaine appartient à tout le monde. "Il y a encore trop de préjugés sur cette culture, sur cette danse. Ça n'est pas assez connu". Alors pour la démocratiser, Caesar monte des chorégraphies avec des danseurs venus de toute la Normandie et investit des lieux publics. Comme dans cette vidéo, où il danse à l'intérieur du cinéma Pathé Rives de l'Orne à Caen.
"Les gens doivent comprendre que le hip-hop a une histoire, des valeurs, que c'est une danse saine. Nous, nous sommes des danseurs hybrides. On est dans l'instantané. Nous pouvons danser aussi bien sur des gouttes d'eau comme sur de la musique africaine. On s'inspire de tout et c'est pour cela que la culture urbaine ne meurt jamais".
Bientôt un battle de danse
L'association "Out of the box" va mettre en place un battle de danse, au Cargö le 14 mai prochain. "Toutes les danses seront représentées. L'idée c'est vraiment d'impliquer le public dans le battle, dans le vote par exemple".
Retrouver les vidéos de Caesar Souamy sur Youtube, en tapant "Caesar Souamy".
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