Baptisé "CrossCheck", cet outil permettra aux rédactions de collaborer pour "identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne, qu'il s'agisse de photos, de vidéos, de commentaires ou de sites d'actualités", selon un communiqué diffusé par Google.
Une équipe d'étudiants en journalisme, recrutés au CFJ et à l'école de journalisme de Sciences Po et formés par Google, "résumeront et remettront dans leur contexte chaque allégation" (citations tronquées, photomontages, rumeurs...), un flux qui sera supervisé par l'Agence-France Presse et consultable sur le site CrossCheck.
Parmi les médias partenaires de ce projet, France Médias Monde (via les Observateurs de France 24), France Télévisions, Global Voices, l'AFP, Libération, La Provence, Les Echos, La Voix du Nord, Le Monde (Les Décodeurs), Nice-Matin, Ouest-France, Rue89 Bordeaux, Rue89Lyon, Rue89 Strasbourg et StreetPress.
D'autres rédactions pourront rejoindre ce projet qui sera lancé le 27 février et le public pourra également participer en signalant des contenus douteux afin que CrossCheck puisse mener une enquête.
First Draft News, réseau financé par Google regroupant des ONG et la plupart des grands médias internationaux, a lancé un outil similaire aux Etats-Unis, Electionland, pour découvrir et rapporter les preuves de manipulation des électeurs au cours de la présidentielle américaine.
Facebook, accusé ces derniers mois de faciliter la diffusion de fausses informations, est partenaire du projet et mettra à disposition un outil d'identification et de suivi de contenus en lien avec la présidentielle.
Le réseau social s'engage aussi à contribuer "activement à la détection de fausses informations et à la sensibilisation des internautes à une lecture critique de l'information", selon un communiqué.
Facebook va également tester en France, après les Etats-Unis et l'Allemagne, sa propre arme de lutte contre les fausses infos en partenariat avec huit rédactions (l'AFP, BFMTV, L'Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes).
Les internautes pourront signaler les fausses informations, qui seront soumises aux rédactions partenaires pour vérification. Si deux "fact-checkeurs" estiment que c'est une fausse information, elle sera signalée sur Facebook par un pictogramme et une mention "contesté par des tiers".
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