"L'Iran joue avec le feu -ils ne se rendent pas compte de combien le président Obama était +gentil+ avec eux. Pas moi!", a tweeté le milliardaire dans une salve matinale dont il a l'habitude.
Le président américain avait déjà affirmé jeudi à la presse: "Rien n'est exclu", à propos d'une éventuelle action militaire contre l'Iran.
Téhéran a dénoncé jeudi des menaces "sans fondement, répétitives et provocatrices".
Et vendredi, l'Iran a refusé d'accorder des visas à une équipe de lutte des Etats-Unis qui devait participer à une compétition mondiale les 16 et 17 février, à la suite du décret signé il y a une semaine par Donald Trump.
Ce texte interdit l'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran, et à tous les réfugiés.
"Vu les politiques adoptées par la nouvelle administration américaine, le ministère des Affaires étrangères a été inévitablement contraint de s'opposer à la venue de l'équipe de lutte des Etats-Unis en Iran", a expliqué Bahram Ghasemi, porte-parole de la diplomatie iranienne à l'agence de presse officielle Irna.
M. Trump avait déjà commencé sa journée de jeudi avec un tweet sur la République islamique: "L'Iran a été formellement MIS EN GARDE pour avoir tiré un missile balistique. Il devrait remercier l'accord désastreux que les Etats-Unis ont conclu avec lui!".
Cette mise en garde avait été évoquée la veille par Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump et ancien chef du renseignement militaire américain, sans autres précisions.
Après cette "mise en garde" au contenu flou, l'administration américaine envisage de prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran, ont indiqué jeudi à l'AFP des sources proches du dossier.
Ces sanctions pourraient viser des individus ou des entités liés au programme iranien de missiles balistiques, selon la chaîne CNN.
Les tensions entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 au lendemain de la révolution islamique de 1979, se sont brutalement accentuées après l'investiture le 20 janvier de Donald Trump.
Outre le décret, les sujets de tension portent sur l'avenir de l'accord nucléaire signé en juillet 2015 entre Téhéran et six grandes puissances occidentales et le programme iranien de missiles balistiques.
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