À la préfecture de Caen (Calvados) le mercredi 14 décembre 2016, un Soudanais qui présente des papiers pour obtenir une demande d'asile ne ressemble pas à la photo, d'ailleurs détériorée, apposée sur le papier. Il a de plus de grandes difficultés à reproduire la signature. Le tribunal de grande instance de Caen l'a jugé le mardi 31 janvier 2017 pour prise du nom d'un tiers et détention frauduleuse de documents. L'individu ne s'est pas présenté à l'audience.
Ils effacent leurs empreintes en se brûlant les doigts
Le propriétaire des papiers est retrouvé et interrogé. Lui-même a employé un autre nom pour sa demande d'asile. Il explique que la pratique est courante ainsi que le fait de se brûler le bout des doigts pour éliminer les empreintes. "Bref, on ne sait pas qui on juge, s'impatiente le président, brûlures, déplacements de noms en prénoms et de prénoms en noms... Beaucoup d'imagination dans le but de tromper..."
Les explications ont beau être fantaisistes, les éléments sont caractérisés estime la procureure. Le prévenu écope de 3 mois de prison avec sursis pour tentative d'obtention de faux documents et 3 mois de plus pour prise du nom d'un tiers.
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