Arrivé peu avant 10H00, il n'a pas souhaité faire de commentaires : "J'ai tout dit, je n'ai rien d'autre à ajouter", a-t-il affirmé.
Mercredi, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire à la suite de révélations du Canard Enchaîné pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits".
Le journal satirique a notamment révélé que Penelope Fillon, sans profession connue, a été la collaboratrice parlementaire de son mari, candidat de la droite à la présidentielle, ce dont personne n'avait connaissance jusqu'à présent, y compris dans le milieu des collaborateurs du parti Les Républicains (LR).
L'enquête confiée à l'OCLCIFF vise également le chef d'"abus de biens sociaux" car, selon l'hebdomadaire satirique, Penelope Fillon a aussi été salariée, entre mai 2012 et décembre 2013, de la Revue des deux mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière, PDG de Fimalac et ami de François Fillon. Elle touchait alors environ 5.000 euros brut par mois pour cet emploi.
Elle "a bien signé deux ou peut-être trois notes de lecture", mais "à aucun moment (...) je n'ai eu la moindre trace de ce qui pourrait ressembler à un travail de conseiller littéraire", a affirmé Michel Crépu, directeur à l'époque de la revue, dans les colonnes du Canard Enchaîné.
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