Le football n'est pas devenu le jeu le plus populaire au monde par hasard, lui dont l'ancêtre pratiqué depuis le Moyen-Âge, la soule, était déjà très largement répandu. En cette fin-janvier 2017, Jacques Guesdon, passionné de ballon rond et ancien joueur du Stade Malherbe Caen au début des années 70, publie un ouvrage sur le sujet en Normandie. "Alors que je faisais des recherches sur les origines du football à Caen, j'ai été amené à m'intéresser à ce jeu très présent dans la région, tout comme en Bretagne et en Picardie".
Tous les coups étaient permis
Lorsqu'une partie commençait, les deux équipes convoitaient bien souvent un même but. "La soule renvoyait à un gros ballon de cuir, décoré de rubans, avec à l'intérieur, des pièces d'argent qui étaient cachées. La tradition voulait que la dernière mariée du village offre la soule". Cette dernière se disputait entre deux équipes: les célibataires contre les hommes mariés, ou des équipes formées d'habitants de hameaux différents. Tous les coups étaient alors permis. "Et ce sont les habitants du bocage flérien, plus rebelles que les autres, refusant pendant plusieurs années les interdictions préfectorales, qui disputèrent la dernière partie officielle en 1852, à Saint-Pierre-d'Entremont."
Pratique. "Un ancêtre du football dans le bocage normand: la soule", Jacques Guesdon. Editions Myths. Tél. 06 86 42 55 75.
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