La domotique. C'est sous cette appelation qu'est désignée la science des objets connectés à domicile. Et c'est ce marché que François-Régis et Angélique Loge proposent dans leur boutique "Home Click Home" à Caen (Calvados) depuis novembre 2015. Pour eux, les objets connectés à domicile apportent "davantage de sécurité et de tranquillité d'esprit, mais ils sont aussi beaucoup plus compréhensibles aujourd'hui".
Alliée du bien-être et de la sécurité de l'habitat pour les uns, ultime intrusion de "Big Brother" dans un monde dont la frontière entre données privées et espace public est de plus en plus floue pour les autres, la domotique parvient toutefois à séduire une clientèle toujours plus exigeante.
Une maison intelligente
Lumière, thermostat, alarme… Tout cela connecté depuis votre smartphone. Avec un tel équipement, vous pouvez régler le chauffage, baisser la lumière, lancer une playlist, programmer votre alarme… Il est également possible d'installer une alarme avec caméra intelligente reconnaissant le visage de celui qui se trouve chez vous. Les parents peuvent ainsi s'assurer que leurs enfants sont bien rentrés de l'école… En bref, garder un oeil chez soi. Quitte à devenir légèrement paranoïaque? "L'objet est neutre en soi, tout dépend de l'utilisation qui en est faite", précise François-Régis Loge.
"Ce n'est pas Big Brother"
Les exemples ne manquent pas en faveur de ceux qui pensent que la domotique revient à laisser "Big Brother" entrer chez soi. Ainsi en 2012, le géant américain Trendnet a été en prise avec la Justice en raison d'un piratage massif des webcams qu'il commercialisait. D'un autre côté, il existe un flou persistant sur l'utilisation de nos données par Google. Ainsi entre failles de sécurité et utilisation peu claire des données de ses clients, les leaders de l'objet connecté ont pendant des années peiné à rassurer leurs clients.
Pourtant pour François-Régis Loge, une maison peut être parfaitement connectée sans pour autant se rendre vulnérable. "La domotique ce n'est pas Big Brother, les constructeurs font très attention à la protection de la vie privée. La problématique réside essentiellement dans les assistants vocaux notamment proposés par Google".
Et puis sourit François-Régis Loge : "J'ai équipé ma maison avec cette technologie. Vous pensez bien que je n'utiliserais, ni ne commercialiserais des objets dont je ne serais pas certain de la fiabilité".
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