De 2010 à 2013, un homme harcèle de toutes les façons possibles une femme qui l'a quitté après deux mois de relations. Jeudi 19 janvier 2017, il n'était pas présent à l'audience du tribunal de grande instance de Caen (Calvados) où il était jugé pour harcèlement.
Ils se retrouvent grâce au site "copains d'avant"
Ayant été à l'école ensemble, ils se retrouvent grâce au site "copains d'avant" et entament une relation amoureuse qui ne va durer que deux mois. En effet, alcoolique, l'homme se montre violent. Cette rupture va déclencher chez lui un harcèlement au-delà de l'imagination. Il abreuve la victime, sa famille, ses amis, son travail, sa banque, les services sociaux, la justice, de propos malveillants à son encontre la dépeignant comme une personne dangereuse et infâme. Il va même jusqu'à annoncer sa mort. Parfois, il se passer pour elle.
Propos hallucinants
La victime possède des cartons entiers de courriers contenant des propos hallucinants " La justice ne pourra rien contre moi. Tu es une sous-merde. Il me reste à mettre en oeuvre la solution finale, car tu dois payer, tu es juive." Parfois il n'hésite pas à citer la Bible. Elle reçoit des photos de tombes, des photos montage de ses fils décapités. À plusieurs reprises elle déménage, change de numéro de téléphone et d'adresse mail pour lui échapper, mais rien n'y fait, il la retrouve toujours.
Expertise psychiatrique
Lorsque les gendarmes se présentent au domicile du prévenu, l'individu n'ouvre pas. Forçant un volet, ils trouvent l'habitat dans un état de délabrement, un chat mort en putréfaction sur le plan de travail de la cuisine. L'expertise psychiatrique le dépeint comme quelqu'un de psychorigide et de pervers mais ne souffrant pas d'altération du discernement, ce qui ne manque pas d'étonner le président.
Il écope de 12 mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l'épreuve et d'une interdiction de contact de quelque façon que ce soit. S'y ajoute 4 000 euros de dommages et intérêts et 2 500 euros de frais de justice.
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