Dans un communiqué en anglais sur le site internet des insurgés et le réseau Twitter, l'auteur du message présente le nouveau chef de la Maison Blanche comme "une énigme pour les Américains et pour des milliards de gens sur Terre", rapporte le site spécialisé Site Intelligence.
Il dit espérer que "le milliardaire blanc" qui remplace "Obama à la peau noire" à Washington ne "va pas suivre les pas malhonnêtes et mal avisés de son prédécesseur".
“Mais s'il insiste sur la voie tracée par (les présidents) Bush et Obama et poursuit l'occupation illégale de notre pays, sans jamais en avoir évalué les résultats jusqu'à présent, alors il ne se passera pas longtemps avant que Trump sombre profondément dans le bourbier qu'est l'Afghanistan, sans pouvoir s'en extirper", poursuit-il.
"L'Amérique n'a jamais conduit dans son histoire une guerre aussi longue et aussi passionnément intense, mais si elle s'obstine dans ses politiques arrogantes, on peut lui prédire une ruine sans retour et une défaite historiquement honteuse", ajoute l'auteur.
"Trump est une énigme pour les Américains et pour des milliards de gens sur terre, et aucune prédiction ne peut dire ce qu'il entend faire ni les implications que cela aura".
L'Afghanistan "espère que Trump avec son cabinet ne va pas suivre les pas malhonnêtes et mal avisés de ses prédécesseurs".
L'armée américaine qui est intervenue en Afghanistan en octobre 2001, au lendemain des attaques du 11-Septembre, pour chasser le régime des talibans coupable d'avoir abrité les terroristes d'Al-Qaida et leur leader, Oussama Ben Laden, compte toujours 8.400 hommes déployés sous la bannière de l'Otan.
Le président sortant Barack Obaama avait lors de son élection promis de quitter le pays. Mais face à la multiplication des offensives talibanes qui touchent maintenant toutes les provinces afghanes, il a choisi de maintenir ce contingent au lieu du millier d'hommes initialement prévu.
Le président Trump ne s'est pas officiellement exprimé encore sur ses intentions concernant la présence américaine en Afghanistan.
Malgré le soutien apporté aux forces afghanes, celles-ci ont encore reculé en 2016: en décembre, le général John Nicholson, patron militaire de l'opération Resolute Support de l'Otan, a reconnu que les forces régulières ne contrôlaient plus que 64% du territoire contre 72% en 2015.
A LIRE AUSSI.
Afghanistan: trois saisons de pavots alimentent le boum de l'opium
"Zhora", premier orchestre 100% féminin d'Afghanistan, à Davos
Mazar-i-Sharif: attaque des talibans contre le consulat allemand
Face aux critiques de Trump, les Européens appelés à l'"unité"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.