"Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une transition entre deux présidents aux Etats-Unis n'aura autant stupéfait -et inquiété- le monde, tant les déclarations du futur occupant de la Maison-Blanche ont été contradictoires", assène Jacques Hubert-Rodier, dans Les Echos
"Voilà le problème avec le nouveau locataire de la Maison Blanche: on en est réduit à imaginer non pas ce qu'il fera, mais ce qu'il pourrait faire. Et même le pire de ce qu'il pourrait faire", renchérit David Carzon, de Libération. "Trump reste et restera imprévisible", déplore l'éditorialiste.
"Désormais tout peut arriver" assure Le Parisien qui voit en Donald Trump "le plus imprévisible" des présidents des Etats-Unis.
Le "style "imprévisible du PDG des Etats-Unis, titre Le Figaro qui pense que Trump "va donner du fil à retordre aux observateurs". "Les inconnues l'emportent sur les certitudes", explique Philippe Gélie, dans le quotidien conservateur.
Jean-Claude Souléry, de La Dépêche du Midi, ne cache pas non plus
L'entrée à la Maison Blanche vendredi de Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis, inquiète la presse française qui juge l'homme "imprévisible".
"Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une transition entre deux présidents aux Etats-Unis n'aura autant stupéfait -et inquiété- le monde, tant les déclarations du futur occupant de la Maison-Blanche ont été contradictoires", assène Jacques Hubert-Rodier, dans Les Echos
"Voilà le problème avec le nouveau locataire de la Maison Blanche: on en est réduit à imaginer non pas ce qu'il fera, mais ce qu'il pourrait faire. Et même le pire de ce qu'il pourrait faire", renchérit David Carzon, de Libération. "Trump reste et restera imprévisible", déplore l'éditorialiste.
son inquiétude: "fera-t-il ce qu'il a promis, c'est-à-dire le pire et même un peu plus?? Si on s'en tient aux propos et aux comportements qui ont été jusqu'ici les siens, on ne peut que redouter sa brutalité et son phénoménal culot."
- 'Une ère incertaine'
Hervé Favre (La Voix du Nord) partage cette angoisse : "ses premières interventions ont annoncé la couleur".
Dès "ses déclarations de campagne et ses tweets, il avait déjà jeté un froid sur le regard que nous pouvons poser sur notre traditionnel allié", rappelle Bertrand Meinnel du Courrier picard.
"Deux mois et demi après sa victoire, l'Amérique ne sait toujours pas ce qui l'attend", déplore dans L'Alsace, Laurent Bodin pour qui "une ère incertaine s'ouvre aujourd'hui."
"Il faut tenter le plus diplomatiquement du monde, de tirer ce qu'il y a de moins négatif de cet état de fait", analyse Nicolas Beytout, dans L'Opinion.
"Il va falloir, une fois que sa main baladeuse aura prêté serment sur la Bible aujourd'hui, le scruter pas à pas, observer ses choix. Agir en conséquence", recommande Laurent Marchand dans Ouest-France.
"Donald Trump est désormais au pied du mur. Il va découvrir que Les Etats-Unis ne se dirigent pas seulement par les réseaux sociaux, mais par des décisions réfléchies. C'est désormais aux actes qu'il sera jugé", conclut Jacques Hubert-Rodier (Les Echos).
Donald J. Trump prête serment vendredi sur les marches du Capitole, au coeur de Washington, pour succéder à Barack Obama et devenir le 45e président des Etats-Unis. A 70 ans, sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, le magnat de l'immobilier va prendre les rênes de la première puissance mondiale.
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