L'un des plus grands projets culturels normands d'ici 2020 se concrétise. Mercredi 18 janvier 2017, la mairie de Ouistreham (Calvados), a lancé le concours d'architecture pour l'aménagement du futur centre d'interprétation franco-britannique. Il s'agit d'un musée dédié à la relation entre les deux pays, avec une large place accordée à la Seconde guerre mondiale, mais pas seulement. "L'idée, c'est de parler de la période allant du Moyen-Âge jusqu'à nos jours, explique Stéphane Simonet, responsable du comité scientifique qui pilote le projet. Le Brexit par exemple, pourrait très bien y être abordé".
Un projet à 15 millions d'euros
Le concours d'architecture est ouvert aux professionnels jusqu'à la fin du mois de février, avant que le jury composé de représentants de la mairie, des riverains, du Conseil départemental et du Conseil régional, ne retienne que trois propositions. "À travers ce concours nous poursuivons trois objectifs, annonce Romain Bail, le maire de Ouistreham. Tout d'abord, y voir plus clair sur son insertion dunaire et donc environnementale, mais il faut aussi que le projet appelle depuis la mer les Britanniques qui arriveront par ferry à venir visiter le lieu, et puis nous avons besoin d'une architecture qui signe le lien fort qui existe entre Paris et Londres, Caen et Portsmouth, la France et la Grande-Bretagne".
Le cabinet d'architectes retenu sera choisi fin juillet, pour de premiers coups de pelle espérés à l'été 2018. Pas moins de 15 millions d'euros sont nécessaires au financement de ce musée, avec huit emplois à la clé.
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