Summer Zervos avait accusé Donald Trump de l'avoir embrassée et touchée contre son gré dans une chambre d'hôtel il y a une dizaine d'années.
"Nous avons aussi un chef d'accusation pour détresse émotionnelle" dans la plainte, a déclaré son avocate Gloria Allred mardi lors d'une conférence de presse à Los Angeles, notant que sa cliente avait passé avec succès un test au détecteur de mensonges.
Elle a expliqué que Mme Zervos avait été "soumise à des avances non souhaitées" de la part de M. Trump et que ce dernier a par la suite nié ces allégations et dit qu'il n'avait "jamais invité Melle Zervos dans sa chambre d'hôtel", que ces "événements ne se sont jamais déroulés" et étaient "100% fabriqués".
La plainte affirme qu'il s'est servi de sa position de personnalité de premier plan "pour dénigrer (...) Melle Zervos et d'autres femmes", et leur "nuire intentionnellement", a poursuivi Me Allred.
La plainte a été déposée à New York notamment car "M. Trump réside à New York", a précisé l'avocate.
Summer Zervos a quant à elle lu une déclaration où elle a rappelé avoir lors d'une conférence de presse il y a deux mois appelé le président-élu à rétracter ses déclarations contre elle.
Puisqu'il ne l'a pas fait "il ne m'a pas laissé d'autre alternative que de le poursuivre pour défendre ma réputation", assure la jeune femme, précisant qu'elle est "prête à retirer sa plainte immédiatement sans compensation financière s'il rétracte ses fausses déclarations" à son égard.
La plainte demande des dommages et intérêts d'un montant non déterminé pour compenser notamment les "dégâts émotionnels et les pertes économiques" subies par la plaignante.
Rappelant la plainte de Paula Jones pour agression sexuelle contre le président Bill Clinton, qui avait été suivie d'une procédure de destitution inaboutie, Mme Allred a fait valoir que si M. Trump n'obtempèrait pas, il y "aura des conséquences" pour lui et sa présidence.
Summer Zervos avait participé à "The Apprentice", animée de 2003 à 2015 par Donald Trump, mais avait été éliminée de ce jeu à l'embauche.
Ayant gardé contact et espérant pouvoir travailler avec lui, elle dit avoir été invitée en 2007 à déjeuner avec lui et avoir au lieu de cela été dirigée vers une chambre où le magnat de l'immobilier l'aurait accueillie en peignoir, embrassée et touchée contre son gré avant que la jeune femme ne s'échappe.
Toute une série de femmes ont accusé Donald Trump d'agression sexuelle ou comportements sexuels abusifs fin 2016 à la suite de la diffusion d'une vidéo de 2005 où M. Trump affirmait embrasser et attraper par l'entrejambe des femmes sans leur demander la permission.
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