Alors que Manuel Valls serrait des mains en sortant de la mairie, un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui se tenait en retrait le long d'une barrière de chantier, s'est penché en avant pour le gifler.
Un membre du service de sécurité l'a aussitôt plaqué au sol, le jeune homme tombant par terre en même temps que la barrière métallique.
Le ministre de la Défense et président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, qui accompagnait le candidat, a aussitôt demandé à Manuel Valls: "Ça va, Manuel?", avant de s'engouffrer avec lui dans leur voiture stationnée à quelques mètres de là.
Peu après, Manuel Valls, détendu, a réagi à l'incident devant la presse: "Je ne suis pas venu parler de moi. Il y a toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie de s'exprimer", a-t-il dit. Et d'ajouter: "Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l'incarnent comme les hommes politiques. La démocratie ne peut pas être la violence."
Remis à la gendarmerie de Lamballe par le service de sécurité qui entourait l'ancien Premier ministre, le jeune agresseur a été placé en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Brieuc.
Le 22 décembre dernier, Manuel Valls avait été enfariné alors qu'il visitait le marché de Noël à Strasbourg.
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