Diffusé à 18H00, ce débat de deux heures et demie animé par Ruth Elkrief (BFMTV), Laurence Ferrari (iTélé) et Laurent Neumann (RMC) traitera de sujets distincts du premier, selon des règles de temps de parole légèrement différents.
Les sept candidats seront interrogés sur la santé, l'environnement, la lutte contre la délinquance et l'éducation, mais aussi sur une question d'actualité. Ils devront en outre s'exprimer sur la question "quelle gauche?".
Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, François de Rugy, Sylvia Pinel et Jean-Luc Bennahmias auront une minute pour répondre à la question qui leur sera posée et une minute pour répondre à un de leurs concurrents.
Au lendemain de leur grand oral devant les Jeunes socialistes, les candidats ont été soumis à un tirage au sort pour l'ordre dans lequel ils seront placés sur le plateau du studio Gabriel et dans lequel ils commenceront à s'exprimer.
Lors de leur premier débat télévisé, jeudi, les candidats ont réuni devant le petit écran 3,8 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie, soit nettement moins que les 5,6 millions de la première joute des candidats de droite le 13 octobre.
Avec un calendrier très resserré et plusieurs candidats de dernière minute liés au retrait de François Hollande, la primaire initiée par le PS peine de fait à passionner. Et ses organisateurs attendent d'ailleurs beaucoup moins de votants les 22 et 29 janvier que les 4,6 millions qui ont désigné en novembre François Fillon candidat.
'Le stress, c'est terminé'
Un sondage Elabe pour BFMTV a montré samedi que l'intérêt progressait légèrement, passant à 43% (+1) des Français, se disant "intéressés", dont 12% "beaucoup" et 31% "assez". Mais 56% des personnes interrogées continuent de ne pas s'y intéresser.
Vendredi, les opinions des candidats sur la réussite du débat de la veille divergeaient. Manuel Valls le jugeait à même de rendre "tout à fait possible" une participation de 2 millions d'électeurs (2,9 millions en 2011). M. Montebourg l'a estimé "constructif" et à l'inverse Benoît Hamon "assez peu séduisant".
Quant à Jean-Luc Bennahmias, pour le moins détonnant et décousu lors de sa première prestation, il a promis samedi dans Libération de mieux se préparer. "J'ai bien retenu la leçon: je suis prêt pour les prochains débats, le stress, c'est terminé", déclare-t-il.
Jeudi, les candidats sont restés chacun dans leur couloir, limitant au maximum leur critique des autres malgré de vraies divergences entre eux, notamment sur le bilan de François Hollande ou sur le revenu universel. "Un débat de bonne facture sans insurmontable fracture! Le choix pour gagner est bien parti", avait résumé juste après dans un tweet le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Mais alors que Jean-Luc Mélenchon mène une campagne contre la participation à la primaire qu'il considère comme un "Congrès du PS", intitulée "#prendsmoipourunpoissonrouge", et qu'Emmanuel Macron continue de remplir les salles de ses meetings, les deux hommes sont déjà mieux placés dans les intentions de vote qu'un candidat socialiste. Ce dernier, quel qu'il soit, serait relégué à une humiliante 5e place au premier tour de la présidentielle.
Le troisième débat avant le premier tour de la primaire aura lieu jeudi à 21H00.
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Primaire PS: les candidats entrent dans le vif du sujet
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