"Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que nous nous occupions de nous-mêmes au lieu de nous occuper d'eux?", a demandé M. Fillon lors de son discours d'investiture. "Ce serait un bien mauvais début de mandat, pour moi comme pour tous les parlementaires de notre majorité", a-t-il dit.
Des députés LR ont affiché ces derniers jours l'espoir de convaincre François Fillon de "changer d'idée" sur le non-cumul des mandats voté par l'actuelle majorité, qui provoque selon eux "une tension" dans leurs rangs.
A compter de cette année, les parlementaires ne pourront cumuler leur mandat avec la direction d'un exécutif local.
"Entendons aussi les Français quand ils réclament des élus efficaces et disponibles. Entendons leurs interrogations et parfois leur colère face à une démocratie qu'ils jugent lointaine et privilégiée", a lancé M. Fillon.
Il a aussi admis que son parti aurait "du mal à parvenir à 50%" de femmes investies parmi les candidats aux élections législatives.
"Mais ne donnons pas de nous une image vieillotte et misogyne", a-t-il dit. "La parité n'est pas une contrainte. C'est une condition indispensable de l'unité nationale", a-t-il déclaré. "Je veillerai à ce que dans les semaines qui viennent, le nombre de femmes investies aux législatives soit en augmentation significative", a-t-il promis.
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