La mode des voitures connectées n'est pas sans conséquences pour les assurances. La tendance se confirme en ce début d'année 2017. Pour Michel Onnée, agent Generali basé à Caen (Calvados) et président de la Fédération des syndicats d'agents généraux d'assurances Basse-Normandie, elle ouvre tout un champ de réflexion. "On estime que d'ici à 2035, un tiers du parc automobile français sera partiellement ou totalement automatisé".
Qui est responsable?
Pour les compagnies, c'est toute la logique de responsabilité qui devra être remise en cause. "Si demain vous avez un accident en pilotage automatique, qui est responsable? Le fabricant, le concessionnaire, le créateur du logiciel ou l'application de guidage?". Pour l'instant le code général de l'assurance est adapté. Mais il est évident qu'il sera amené à évoluer d'ici vingt ans.
Un boîtier connecté
De son côté, l'assureur Allianz commercialise déjà un boîtier connecté via mobile. Cela lui permet d'avoir des données sur sa conduite, prouvant ainsi son respect du code de la route et permettant de réduire jusqu'à 30 % le montant de son contrat. "Elle permet aussi de retrouver son véhicule et d'alerter les secours en cas de gros choc", explique Jean Helbert, agent Allianz à Caen.
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