Tout en reconnaissant que la question raciale était un sujet "qui divise" en Amérique, il a insisté, lors de son dernier discours en tant que président, sur les progrès accomplis.
Citant les créations d'emplois, la couverture santé ou encore la mort d'Oussama Ben Laden, le président démocrate de 55 ans, qui s'apprête à céder la place au républicain Donald Trump, 70 ans, a prononcé un long plaidoyer pour la démocratie.
"Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise", a-t-il lancé.
"Tous ensemble, quel que soit notre parti, devrions nous attacher à reconstruire nos institutions démocratiques", a-t-il martelé, insistant sur "le pouvoir des Américains ordinaires comme acteurs du changement".
"Lorsque les taux de participation sont parmi les plus bas des démocraties modernes, nous devrions rendre le vote plus facile, pas plus difficile", a-t-il ajouté depuis le "McCormick Place", au coeur de la grande ville de l'Illinois (nord).
"Notre constitution est un remarquable cadeau (...) mais elle n'a pas de pouvoir en tant que telle", a-t-il martelé.
Le président américain a aussi laissé échapper une larme lorsqu'il a rendu hommage à sa femme, Michelle, et à ses deux filles, Malia et Sasha.
"De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d'être votre père", a-t-il lancé à l'attention de ces dernières sous un tonnerre d'applaudissements.
"Yes we can" (Oui, nous le pouvons), a-t-il lancé en conclusion, reprenant son célébrissime slogan de 2008. "Yes we did" (Oui, nous l'avons fait), a-t-il ajouté.
A LIRE AUSSI.
Barack Obama fait ses adieux à la vie politique américaine
L'Amérique goûte au charisme d'Obama, une dernière fois
Maison Blanche: Trump prépare son discours de son investiture
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.