Depuis 30 ans, les étudiants français peuvent, dans le cadre de leurs études supérieures, rallier un pays d'Europe pour un semestre ou une année. Une possibilité offerte par le programme Erasmus, fondé en 1987 et qui a fêté lundi 9 janvier 2017 ses trois décennies d'existence.
Si cela fait 30 ans que ça dure, le programme a été mis en lumière en 2002, avec la sortie de L'Auberge espagnole, le film de Cédric Klapisch, qui conte l'histoire de Xavier, étudiant en sciences économiques qui rejoint l'autre côté des Pyrénées et va vivre avec d'autres étudiants venus de toute l'Europe.
3 121 bénéficiaires depuis 2000
À l'université de Rouen (Seine-Maritime), qui vient quant à elle de fêter ses 50 ans, le programme connaît un succès qui va crescendo. En 2000/2001, ils étaient 84 étudiants à rallier l'un des 33 pays d'Europe possibles et l'une des 325 universités partenaires pour y suivre une partie de leurs études. En 2016-2017, ils sont 263. En tout, en 17 ans, 3 121 étudiants ont fait rimer leurs cursus avec Erasmus. "Le dispositif se développe de plus en plus, confirme Anne Dandeville, directrice adjointe du service relations internationales à l'université. Il monte également en puissance avec la création de formations où la mobilité internationale est obligatoire, comme l'école d'ingénieurs Esitech."
L'Espagne en tête
Les destinations privilégiées par les étudiants restent les mêmes: l'Espagne d'abord, l'Italie et l'Allemagne ensuite puis la Pologne et l'Angleterre, malgré le Brexit. Petite nouveauté: les pays d'Europe de l'Est ont la cote, Anne Dandeville citant les universités "de Bratislava, de Prague ou de nombreuses en Pologne".
Si de plus en plus de Rouennais partent à l'étranger, la réciproque n'est plus tout à fait vraie. La faute aux attentats: "Ils ont eu un impact sur la venue des étudiants étrangers." 222 sont venus à Rouen en 2014 contre 185 cette année.
Découvrir l'Amérique latine et l'Asie
Au-delà de cette mobilité européenne, les étudiants aspirent désormais à découvrir d'autres contrées hors-Europe. Une soif d'exploration qui se traduit par de nombreuses demandes pour rallier le Brésil et la Corée du Sud. À quand l'auberge brésilienne?
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