Le 28 août 2016 à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime), les gendarmes sont appelés au domicile de la concubine d'Anthony Pichou, 24 ans. Une dispute familiale a éclaté. C'est le prévenu lui-même qui les a avertis, espérant peut-être qu'ils pourraient aider à calmer le jeu.
Le taser pour le calmer
Mais quand ils arrivent, ils trouvent l'individu passablement énervé. Si bien qu'il les insulte et profère des menaces de mort à l'encontre du plus jeune des fonctionnaires de police. On l'interpelle, il se débat violemment, on doit même utiliser un "taser" pour le calmer. Placé en garde à vue, il reconnaît les insultes et menaces, et minimise la situation :"C'était juste une dispute, elle m'a insulté," déclare-t-il. On constate aussi que son casier judiciaire fait état de treize mentions pour vols et violences.
Cinq mois de prison
Convoquée au commissariat, la victime reconnaît que les violences sont fréquentes, mais ne souhaite pas porter plainte. Aujourd'hui le couple vit toujours ensemble et " tout semble bien se passer," confie la jeune femme. Pour le Ministère public, "il est inadmissible d'insulter ainsi les gendarmes. " La défense du prévenu insiste sur "la volonté de l'accusé et de sa concubine à reconstruire une relation plus sereine."
Le Tribunal le condamne à cinq mois de prison ferme.
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