Malgré la victoire, le premier match de préparation à Toulouse a montré qu'il y avait encore du travail afin d'être prêt pour le coup d'envoi du Championnat du monde à Bercy (AccorHotels Arena) contre le Brésil.
Les tenants du titre ont dû s'employer pour reprendre le dessus en seconde période sur une équipe rugueuse, quart de finaliste des Jeux de Rio et qu'ils pourraient croiser dès les huitièmes de finale.
Nikola Karabatic n'a pas ménagé sa peine en attaque (6/6 aux tirs) et en défense tout en montrant que l'entorse "bénigne" (cheville) subie en Championnat de France le 22 décembre était du passé. Dans les cages, Thierry Omeyer (10 arrêts) a été précieux en deuxième mi-temps. Autre satisfaction de cette rencontre: le polyvalent Kentin Mahé, auteur de 13 buts.
Si la France a à peu près tenu la route défensivement, elle a en revanche des progrès à faire dans le secteur offensif où les jeunes arrières latéraux Nedim Remili et Timothey Nguessan n'ont pas été en réussite (1/5 chacun). Les ailiers Luc Abalo (1/4) et Michael Guigou (1/3), qui font partie des tauliers, ont quant à eux habitué à mieux.
"C'était un match mitigé mais relativement correct", relativise Didier Dinart qui partage le poste de sélectionneur avec Guillaume Gille.
Nyokas, Claire ou Accambray ?
"Il y a forcément des ajustements à faire (...) Mais un premier match de préparation est toujours un peu spécial puisqu'il y a eu pas mal d'entraînements et que les joueurs se cherchent", ajoute l'ancien défenseur qui a revisionné la partie dans le bus conduisant les Bleus de la "Ville rose" à leur hôtel cossu situé en bord de mer dans l'Hérault et ouvert spécialement pour eux.
Les retrouvailles avec la Slovénie permettront sans doute d'y voir plus clair et surtout de finaliser une liste de 16 joueurs (annonce mardi) qui semble désormais bouclée à 90%.
Restés sur le banc vendredi, Olivier Nyokas et William Accambray auront peut-être l'opportunité de décrocher la dernière place en tant qu'arrière gauche à moins que l'encadrement ne leur préfère le demi-centre Nicolas Claire, pas encore utilisé non plus.
Forfait à l'Euro-2016 sur blessure (genou) puis non retenu pour les Jeux de Rio, Accambray, qui avait brillé lors des JO-2012 à Londres, y croit toujours.
"Ce n'est pas moi qui ait les cartes en mains mais je ferai tout pour montrer que je fais encore partie des meilleurs arrières", affirme le géant aux cheveux longs, frustré de matches au PSG, qui retrouvera le public de son ancien club.
Les sélectionneurs décideront peut-être aussi de voir à l'oeuvre, sur le côté droit, les tout jeunes ailiers Yannis Lenne (20 ans) et Benoit Kounkoud (19 ans) ainsi que l'arrière du FC Barcelone Dika Mem (19 ans), qui espèrent obtenir le dernier billet pour le Mondial.
Cette ultime répétition devrait marquer la 300e sélection de Daniel Narcisse qui, à 37 ans, fait partie des deux derniers rescapés du sacre mondial de 2001 avec Omeyer.
"Seize ans plus tard, Daniel a toujours la même détermination. C'est quelqu'un qui continue de marquer l'histoire de cette équipe", commente Guillaume Gille.
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