Cela fait maintenant plus de six mois que les Anglais ont dit "Oui" au Brexit, affirmant leur volonté de sortir de l'Union Européenne. À Ouistreham, ville de coeur des touristes anglais, les conséquences visibles sont plutôt minimes pour le moment, comme l'explique Emmanuelle Hardouin, la directrice de l'office de tourisme. "En termes de fréquentation c'est très stable. De manière plus générale, c'est une clientèle qui avait plutôt diminué il y a une dizaine d'années et qui revient depuis deux ans."
Dans l'attente de la dépréciation de la Livre
La donne est un peu différente pour la compagnie Britanny Ferries qui manie trois monnaies: l'euro pour les charges et le personnel, la Livre pour la recette de ses arrivées, et le dollar qui sert à payer le carburant. "C'est vrai que cela nous a alertés en juin, mais pour l'instant, on reste dans l'attente. La grande difficulté à venir ça va être la dépréciation de la Livre", explique-t-on du côté de la direction.
De quoi voir l'avenir de manière peu sereine? "Pas vraiment, ajoute Emmanuelle Hardouin. En Normandie, les Britanniques représentent la première clientèle étrangère. Les touristes britanniques ce sont des amoureux de la France, ce qu'on appelle les "French Lovers," eux le Brexit ne les réjouit pas du tout. Ils continueront de venir."
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