Trois individus, l'un Syrien, l'autre Algérien et le dernier Marocain, étaient jugés mercredi 4 janvier 2017 pour vols.
Les trois comparses ont toujours le même mode opératoire. Ils sillonnent les rues de Caen (Calvados) la nuit, cherchant à aborder des personnes seules, en particulier à la sortie de discothèque. Ils entament alors une conversation avec leur future victime (même si à la barre, ils ne parlent pas un seul mot de français...) Tandis que deux détournent l'attention en discutant, le troisième vole avec habileté dans les poches du passant (téléphone portable, carte bancaire). Il n'y a jamais aucun geste de violence de leur part.
C'est ce qui se passe le dimanche 25 septembre 2016 à 3h30 du matin. Surveillés par une patrouille de police, deux sont pris en flagrant délit de vol, tandis que le troisième parvient à s'enfuir.
À y perdre sa patience
Malgré le flagrant délit et les témoignages des victimes, les deux prévenus demeurent étonnés de se trouver là. L'un dit : "je suis innocent ! Ce ne sont pas mes empreintes ! " L'autre clame : " Je demande l'apparition des victimes !" De même, niant l'évidence des constatations de leurs morphologies d'adultes, ils n'en démordent pas : ils affirment avoir moins de 18 ans. C'est à y perdre sa patience. "Vous paraissaient bien mûres pour 16 ans ! constate la présidente. Vous dites être en France depuis cinq mois ? Il y a pourtant des procédures vous concernant datant de 2014 !"
La procureure ajoute : "leurs discours sont enferrés dans le mensonge. Ils ont bien compris qu'il était pratique de se faire passer pour des mineurs afin d'être pris en charge par l'aide sociale à l'enfance."
Un réseau derrière tout ça
L'avocat de la défense reconnaît "Ils sont formatés pour mentir. Il y a un réseau derrière tout ça, en France et sans doute dans leurs pays d'origine. Ce n'est pas une grosse délinquance sur le plan pénal, petits vols sans violence. Mais ça fait peur car on se demande s'ils ne craignent pas autre chose que notre justice." Les deux prévenus présents écopent chacun de 3 mois de prison avec sursis. L'absent de 4 mois avec sursis.
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Bel exemple du laxisme judiciaire qui pousse les français à rejeter l'ensemble des migrants, faute de punir sévèrement les imposteurs du droit d'asile.