Rien n'est encore arrêté mais le président de Région, Hervé Morin, a annoncé mercredi 4 janvier 2017 qu'il comptait "repenser" la formule des concerts gratuits de la Région, donnés chaque été sur les quais de Rouen (Seine-Maritime) depuis 2013.
Plus d'un million d'euros
"Il n'est pas sûr qu'il y ait de nouveau de grands concerts gratuits, financés à hauteur d'un million d'euros, pour faire venir des artistes qui n'ont pas besoin d'aides", a déclaré le premier élu de Normandie.
Avec des nombreuses stars à l'affiche - Zazie ou Selah Sue lors de la dernière édition, Charlie Winston ou Shaka Ponk en 2015 - l'événement a réuni jusqu'à 70 000 spectateurs. Populaires, les concerts de la Région coûtent aussi très cher.
Nouvelle formule dévoilée en mars
Plus petit budget ? Plus court que quatre jours de concert ? La nouvelle formule devrait être dévoilée en mars 2017, lorsqu'Hervé Morin présentera l'ensemble de sa nouvelle politique culturelle.
D'ici là, il continue à rencontrer les différents acteurs culturels normands qui, semblerait-il, ne seraient pas contre une meilleure répartition des plus d'un million d'euros que coûtent chaque année l'événement. "Les collectivités n'ont pas à financer des artistes qui n'ont pas vraiment des fins de mois de difficiles. Nous allons nous concentrer sur la production régionale", précise Hervé Morin.
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tant mieux, le contribuable n'a pas à subventionner le show bizz,, en revanche, que M. Morin nous parle de favoriser les machins régionaux, si c'est pour se coltiner la maison Tellier RAdiosofa et Boule sans caillou à tous les coups, je passe mon tour, ne parlons même pas des niaiseries patoisantes chères à certains.
Que le public paie les artistes en fonction de leur appréciation en achetant les billets et que les artistes vivent de la recette de billetterie et non des subventions publics, les fonds publics, qui ne sont que l'argent du contribuable, ne devraient servir qu'à financer l'existence de lieux où les artistes peuvent se produire.
C'est la moindre des choses. Le financement aveugle de la culture doit cesser. On peut promouvoir la création de 'jeunes pousses' le temps qu'elles trouvent leur public. Sinon elle pourront se tourner vers le mécénat privé qui a les moyens.
Assez de payer des impôts, cotisations chômage et autre contributions pour financer une galaxie 'culturelle' dont les œuvres ne m'intéressent pas, et qui ne resteront pas dans l'histoire si ce n'est que par leur 'message' trop souvent politiquement orienté.
D'une manière générale quand c'est gratuit, c'est les contribuables qui paient... donc stop !
On voit ici que certains sont contre toute idée de politique publique culturelle qui puisse offrir autre chose que ce que le public demande ou connaît déjà sous le prétexte mesquin de ne pas dépenser l'argent du contribuable. Voilà une belle définition du désert culturel laissé libre aux grosses machines de l'industrie culturelle dominante mises en branle par le soft power americain. Quant au reste: on connaissait déjà l'usage du rondup pour détruire les mauvaises herbes dans l'agriculture. Voici maintenant le Marommix pour cramer ce qui reste encore de diversité culturelle régionale. Ceux qui s'opposent à la préservation de la diversité culturelle régionale en France ne sauraient défendre la biodiversité écologique car ils tiennent le même discours que les multinationales de l'agrochimie pour aboutir au même résultat: un appauvrissement général sinon absolu!
M Cléris devrait utiliser des arguments plutôt que de traiter les contributeurs qui lui déplaisent de roundup, il est vrai qu'il lui serait bien difficile de déchainer les foules avec les niaiseries en patois qu'il voudrait voir subventionnées par le contribuable.