Q: Vous souvenez-vous de votre sentiment il y a un an, lorsque vous avez été nommé entraîneur du Real et présenté à la presse ?
R: "Lors de ma présentation, j'étais un peu plus stressé qu'aujourd'hui (sourire). Après, on reste nerveux, mais moins. Nous avons un match à jouer mercredi (contre Séville), je ne dis pas que c'est mieux en terme de stress, mais je préfère."
Q: Vous attendiez-vous à connaître la réussite aussi vite ?
R: "Pas de cette manière, non. C'est vrai que j'ai gagné beaucoup de choses quand j'étais joueur et que mon idée a toujours été de faire le maximum pour gagner. Je suis content, je ne m'y attendais pas, mais il faut continuer comme ça."
Q: Quelles qualités avez-vous développées au cours de cette première année ?
R: "Je dois m'améliorer à tous les niveaux, et cela a toujours été comme ça. Je pensais la même chose en tant que joueur. Même quand j'avais 33 ou 34 ans, je continuais à vouloir progresser. Comme entraîneur, c'est encore plus le cas. Je ne vais pas dire en quoi je suis bon, c'est quelque chose que vous (la presse) devez faire. Ma seule conviction, c'est que j'ai la passion du football et je l'ai eue en moi toute ma vie. Voilà la qualité que doit avoir un joueur ou un entraîneur. Je suis heureux de ce que je fais tous les jours."
Q: Quel a été pour vous le meilleur moment de 2016 ? Et le pire ?
R: "Ce qui a été le plus fort, c'est la Ligue des champions, parce que ce n'est pas facile de gagner une Ligue des champions, d'aller au bout, de la remporter (...). Cela ne va pas m'arriver 20 fois dans ma vie de gagner la Ligue des champions comme entraîneur du Real Madrid. C'était le meilleur moment. Ensuite, le pire, je ne sais pas ce que je peux dire, je n'en vois pas. Peut-être que demain j'aurai une autre réponse, mais aujourd'hui je retiens seulement le positif."
Q: Le 9 janvier, vous êtes nominé pour le titre Fifa de meilleur entraîneur de l'année. Seriez-vous surpris de ne pas l'obtenir ?
R: "Pas du tout, ce serait normal qu'on le donne à quelqu'un d'autre. Moi, je viens de débuter (comme entraîneur), tout cela est nouveau pour moi. Je dois continuer à travailler comme je le fais et démontrer beaucoup plus de choses. On y travaille."
Q: En une année, en quoi avez-vous changé ?
R: "Je ne pense pas que je sois différent, que j'aie changé. Je pense toujours la même chose. Il y a un an que je suis entraîneur de cette équipe première et j'ai beaucoup progressé depuis. Ce que je veux, c'est continuer à progresser. Je sais que le travail est long, qu'il est compliqué et que ce n'est jamais acquis. Même si on a fait de belles choses, il faut tout remettre en jeu dès le lendemain. Ma tâche, c'est celle-ci, c'est d'essayer d'amener l'équipe à être la plus compétitive possible. Il n'y a que ça qui m'intéresse."
Q: Que peut-on vous souhaiter pour 2017 ? D'obtenir de nouveaux trophées ?
R: "On est là pour ça. Le travail des joueurs, le nôtre, celui de toutes les personnes qui travaillent dans ce club, c'est d'essayer de faire le maximum pour remporter le plus de titres possibles (...) On est sur le bon chemin, on a gagné déjà deux titres cette saison (la Supercoupe d'Europe et le Mondial des clubs, NDLR), il en reste trois à jouer. On va faire le maximum pour essayer de les remporter mais ce ne sera pas facile."
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