"C'est une réflexion qu'on a mené depuis quelques temps déjà, notamment après le Brexit et l'élection de Donald Trump", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que le journal ne commandait plus de sondages depuis plusieurs semaines déjà.
"Ce n'est pas une question de défiance envers les sondeurs mais une façon de travailler différemment que nous voulons tester pour la suite de la campagne", poursuit-il.
Il souhaite notamment éviter "ce côté course de petits chevaux où on se focalise sur qui prend la première position" afin de "se concentrer sur le fond, sur les programmes".
Il ne s'interdit pas toutefois de commenter les sondages commandés par d'autres médias.
Consommateur de sondages, le titre y consacre "quelques dizaines de milliers d'euros par an", selon Stéphane Albouy, qui insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas avec cette "pause" de réaliser des économies.
"On peut entendre les critiques qui nous sont faites, à nous, médias, d'être coupés d'une forme de réalité. Nous allons privilégier le terrain", explique-t-il, rappelant que le journal s'appuie sur un réseau de 140 journalistes déployés en Ile-de-France.
"Déployer ces journalistes sur le terrain, cela coûte plus cher que les sondages, et nous oblige aussi à être plus exigeants", estime-t-il.
Premier quotidien d'Ile-de-France et journal de référence dans de nombreuses rédactions nationales, Le Parisien/Aujourd'hui en France est diffusé à un peu plus de 341.000 exemplaires selon les derniers chiffres de l'ACPM pour octobre.
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