Le projet est dans les cartons depuis 20 ans. La mise en route a été longue, mais les travaux effectués en un temps record. En moins d'un an, l'hôpital du Belvédère à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) s'est doté d'un nouveau bâtiment de 2 150 m2. Fin janvier 2017, les patients pourront être accueillis dans des locaux modernes, qui gagnent au change quatre blocs opératoires et huit salles de naissance.
De nouvelles activités chirurgicales
Un élan de modernité souffle donc sur le Belvédère, connu notamment pour être la principale maternité de Normandie (3 400 naissances l'an dernier). Mais sa directrice l'assure, il garde sa vocation d'origine. "Les travaux vont apporter un nouveau souffle, mais toutes nos nouvelles activités restent en cohérence avec la prise en charge des femmes", explique Roselyne Bôquet.
Maternité depuis toujours, l'hôpital s'est progressivement élargi avec sa pouponnière, puis avec son unité de gynécologie-obstétrique ou son unité kangourou. Pour assurer son avenir, il élargit encore ses compétences et mise sur l'activité chirurgicale, à la fois plastique (reconstruction mammaire, chirurgie de la morphologie...) et esthétique ainsi que sur la chirurgie digestive et de l'obésité (en partenariat étroit avec le CHU).
"Un beau challenge"
Un premier chirurgien est arrivé en 2012, un second pourrait le rejoindre si l'augmentation de l'activité le permet. Car l'enjeu est bien là. Pour rééquilibrer les comptes, le Belvédère doit augmenter son activité. "Nous devons combler un déficit d'un million d'euros en 2017, détaille la directrice. Ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est l'autonomie financière de l'établissement."
Pris en cisaille entre la baisse de la natalité - "c'est la première année où nous n'avons pas de liste d'attente à la maternité", précise Roselyne Bôquet - et les objectifs de plus en plus drastiques de l'assurance maladie, l'établissement joue la carte du renouveau.
"Aujourd'hui, on demande de réduire les budgets plutôt que de développer des projets." poursuit-elle. Malgré cette disette budgétaire, 50% des 11 millions d'euros du projet ont été financés par l'État et l'Agence régionale de santé. "C'est un beau challenge", souligne la directrice.
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